Questions fréquentes

 

 

 

 

La Myothérapie peut-elle tout guérir ?

 

 

   Bien évidemment non. Les indications de la Myothérapie se résument aux maladies dues à des contractures.

   Cependant celles-ci sont très nombreuses (puisque les muscles squelettiques représentent environ la moitié de la masse du corps) et invalidantes, et ne concernent d'ailleurs pas seulement l'appareil locomoteur.

   Bien sûr toutes les douleurs articulaires et limitations de mouvement (sauf cause tumorale) sont des indications fiables de la Brachy-Myothérapie, mais il ne faut pas oublier qu'un muscle contracturé peut comprimer nerfs, vaisseaux sanguins et viscères, et perturber ainsi leur fonctionnement.

 

 

 

La kinésithérapie et les autres thérapies

   manuelles comme l'ostéopathie ne traitent-elles

   pas aussi les muscles ?

 

 

   Certes la kinésithérapie et toutes les thérapies manuelles traitent les muscles, en général sans le savoir d'ailleurs, mais pas du tout de la même façon que la Brachy-Myothérapie et, surtout, pas du tout avec les mêmes résultats.

   Puisque l'on constate qu'au fond quasiment toutes les douleurs articulaires ne sont dues qu'à des contractures, toute thérapeutique ayant quelque efficacité sur de tels symptômes agit forcément sur les muscles, directement ou indirectement. Encore faut-il que le résultat soit rapide et durable.

 

   On peut en effet agir sur des contractures en sollicitant tel ou tel réflexe, mais aucune approche n'est aussi efficace que de raccourcir le Récepteur Annulo-Spiralé du Fuseau Neuro-Musculaire en raccourcissant le muscle.

   D'ailleurs les écoles kinésithérapie ou de thérapie manuelle (dont : chiropraxie, ostéopathies – car il y a de nombreuses formes bien différentes d'ostéopathie) ont bien rarement publié, à notre connaissance, des études chiffrées sur leur efficacité. Pourquoi ?

   Il nous semble important de ne pas juste affirmer qu'une méthode thérapeutique est efficace : il importe de le prouver.

 

 

 

La technique de la Brachy-Myothérapie

   existe-t-elle ailleurs sous un autre nom ?

 

 

   Non. La Brachy-Myothérapie est une technique entièrement originale et tout à fait différente de toutes les autres thérapies manuelles.

   La seule autre technique que nous connaissions qui utilise le raccourcissement musculaire comme traitement est la méthode américaine 'Strain & Counterstrain' de feu Lawrence Jones. Encore le protocole de traitement y est-il différent de celui de la Brachy-Myothérapie. Et cette approche ne tient pas compte des autres notions fondamentales en Myothérapie, telles que la cause primaire toujours à rechercher au niveau des muscles cervicaux ou de la cheville, ou la distinction entre muscles toniques et dynamiques. Ce qui en fait une technique considérée comme d'appoint, tout en semblant assez complexe à mettre en œuvre.

   Il existe aux États-Unis une thérapeutique assez hétéroclite appelée 'Myotherapy', qui n'a rien à voir avec la Brachy-Myothérapie. En effet cette méthode mélange allègrement, sans explications ni preuves d'efficacité : étirements musculaires (stretching), massages, stimulation de trigger points ou de points d'acupuncture, applications de chaleur ou de froid. Cette multiplication de techniques toutes déjà connues est tout le contraire de la Brachy-Myothérapie, où l'approche thérapeutique est unique et originale : raccourcir les muscles contracturés. La 'Myotherapy' américaine ne prend pas non plus en compte la localisation primaire distante des symptômes, ni la distinction entre muscles toniques et dynamiques.

 

 

 

Comment se fait-il que vous traitiez toutes les douleurs

      articulaires, arthrose ou pas, de la même façon ?

   N'est-ce pas un peu trop simple comme raisonnement ?

 

 

   Pourquoi la réponse à une pathologie unique, la contracture, cause de si nombreux troubles de santé, ne devrait-elle pas être unique ? Il nous semblerait illogique au contraire de traiter de façon différente une seule sorte de cause, sous le seul prétexte que ses manifestations sont d'apparences multiples.

   Nous avons vu que l'arthrose même semble bien être due aux contractures persistantes, et que les symptômes qu'on lui attribue ne sont manifestement dus qu'aux seules contractures.

   Vaut-il mieux traiter la cause, ou masquer ses manifestations, pour guérir une maladie ?

   Les études montrent que l'approche par la Myothérapie semble très efficace, et tout Myothérapeute le sait par sa pratique, ainsi que les nombreux patients soignés par cette méthode.

   Notre point de vue est plutôt que si on est amené à utiliser de multiples méthodes pour un même problème, c'est qu'aucune n'est vraiment fiable...

 

 

 

Ne faudrait-il pas chez certains patients fortifier

   les muscles plutôt que les relâcher ?

 

 

 

  Pour les malades souffrant de douleurs articulaires, les contractures, c'est-à-dire les muscles hypertoniques, contractés en permanence, sont la cause dans presque tous les cas.    

   En les normalisant, donc en diminuant le tonus anormalement élevé, les symptômes disparaissent, parce que leur cause est traitée.

   S'il n'y a pas de contracture il ne s'agit pas d'une cause musculaire, ce qui est rare, et se limite pratiquement aux tumeurs.

   Rappelons que les contractures sont très simples à diagnostiquer à l'examen du malade. Un bon thérapeute (qui prend la peine d'examiner son patient ...) sait donc sans risque d'erreur si elles sont présentes ou non, et peut constater que leur disparition après traitement spécifique correspond à une guérison des douleurs ou autres symptômes.

 

   Un autre problème est la faiblesse ou la perte de volume de muscles dynamiques, cela est toujours dû à une contracture d'un autre muscle (tonique) qui limite les mouvements de l'articulation commandée par le muscle affaibli - qui est donc affaibli parce que son utilisation est perturbée. La fonction entretient l'organe : si la fonction est perturbée, l'organe s'atrophie.

  On voit ici l'importance de distinguer les deux sortes de muscles : la contracture des muscles toniques est primaire, la faiblesse des muscles dynamiques est secondaire – à des contractures de muscles toniques du voisinage. Les pathologies des deux sortes de muscles ne sont pas les mêmes, leurs traitements non plus.

 

   Or muscler un muscle tonique déjà hypertonique semble quelque peu absurde, non ?

   Et muscler un muscle dynamique affaibli aussi, puisque cette faiblesse est secondaire à une contracture d'un muscle tonique proche – qu'il conviendra donc de traiter par la méthode la plus spécifique : la Brachy-Myothérapie. Ceci a d'ailleurs été vérifié par des mesures électro-myographiques.

 

 

 

Certaines pathologies comme les entorses ne peuvent-

      elles pas être dues à une hyperlaxité ligamentaire ?

   Et quel est la part des ligaments dans les douleurs articulaires ?

 

 

   Une hyperlaxité ligamentaire n'a en pratique guère d'importance, car ce ne sont pas les ligaments qui maintiennent une articulation, mais les muscles.

 

   Les chevilles sont quasiment le seul endroit du corps où les ligaments peuvent être étirés brusquement, provoquant une boucle réflexe hyperalgique - et non pas tant une lésion histologique ou anatomique (sauf rupture avérée ou arrachement osseux), puisque l'expérience montre que 20 % des entorses sont totalement guéries dès la fin d'une seule séance de Myothérapie, ce qui ne serait pas le cas s'il y avait systématiquement des micro-lésions, comme on l'affirme souvent : il leur faudrait plus de temps pour cicatriser.

   La Brachy-Myothérapie peut donc traiter les hyperalgies ligamentaires post-traumatiques, même si, redisons-le, ces troubles sont rares et limités à quelques articulations.

 

   Pour en revenir à une éventuelle hyperlaxité ligamentaire, elle protégerait paradoxalement plutôt les ligaments en cas d'entorse de cheville, laissant un peu de marge en cas de 'faux-mouvement' qui les étirerait brusquement, et permettant aux muscles voisins d'absorber le choc.

   Une entorse de cheville est donc en général une association de troubles musculaires et ligamentaires. Une immobilisation ne les guérit pas, mais laisse au corps le temps de créer des compensations à distances, qui peuvent s'avérer très douloureuses en cas de facteur déclenchant. Leur traitement sera donc essentiellement celui de l'ancienne entorse de cheville, toujours présente.