Douleurs  de  Hanche

 

 

Arthrose ?

   Classiquement, la principale cause des douleurs de hanche est l’arthrose.

Fig. 1
Fig. 1

   Or nous avons vu que l’arthrose ne peut pas provoquer de douleurs. L’arthrose se caractérise par une destruction du cartilage articulaire puis une restructuration de l’os sous-chondral : densification, géodes, ostéophytes. Or le cartilage articulaire n’est pas innervé, et l’os sous-chondral guère plus. De plus cette théorie ‘officielle’ fait l’impasse totale sur la cause première de l’arthrose… 

 

   Une autre raison est qu’on trouve des douleurs sans arthrose (ni signe d’aucune autre maladie), au moins aussi souvent que des douleurs avec arthrose. La concomitance est donc loin d’être constante. D’autant qu’on parle souvent d’arthrose sans le moindre signe radiologique réel (car le diagnostic est purement radiologique, IRM et scanner ne servant à rien), ou au vu d’un simple pincement articulaire, qui n’est en général révélateur que d’une compression de l’articulation (fig. 1, côté droit).

Fig. 2  Effets de la Brachy-Myothérapie
Fig. 2 Effets de la Brachy-Myothérapie

   Cette compression permanente ne peut être due qu’à une contracture d'un muscle qui traverse l'articulation (le poids n'y est pour rien, c'est admis). Contractures qui sont, elles, toujours présentes en cas de douleurs de hanche, arthrose ou pas. Et si l’on traite ces contractures par Brachy-Myothérapie, les douleurs disparaissent en général (et ce d’autant plus vite que le problème est pris tôt), alors que l’arthrose éventuelle est toujours là : celle-ci n’était donc pas la cause des douleurs (fig. 2).

 

 

Chirurgie  ?

   Chaque année sont posées en France plus de 80.000 prothèses de hanche (partielle fig. 3, ou totale fig. 4). Ce qui est loin d’être une panacée : les douleurs séquellaires ne sont pas rares, et elles sont souvent importantes. Tant qu’il n’y a pas blocage par des excroissances osseuses (ostéophytes ou ‘becs de perroquet’ : fig. 5 côté droit) ou une soudure complète entre les deux parties de l’articulation, la mobilité est toujours possible. Il vaut donc mieux commencer par traiter les contractures par Myothérapie, et garder la chirurgie pour les échecs : il sera toujours temps d’opérer, mais si la prothèse est un échec, cela devient plus difficile à traiter (quoique pas forcément impossible par Myothérapie). 

 

Fig. 3
Fig. 3
Fig. 4
Fig. 4
Fig. 5
Fig. 5

   On pourra se demander pourquoi la chirurgie a néanmoins souvent de bons résultats. On se rappellera que tous les produits utilisés dans les anesthésies périmédullaires ou locorégionales diminuent le tonus musculaire, car ils agissent tous sur la conduction nerveuse, non seulement sensitive, mais également motrice. Tous agissent donc sur les contractures de la région anesthésiée. En cas d’anesthésie générale les curarisants utilisés sont de puissants relaxants musculaires qui peuvent faire cesser les contractures. Si l’action de la chirurgie n’est finalement que musculaire, autant traiter les contractures manuellement, il y a beaucoup moins de risques. Quitte à préconiser la chirurgie en cas d’échec.