Vertiges 

 

&   Troubles de l’équilibre

 

L'origine exacte des vertiges est pour le moins mal connue par la médecine classique.

 

● Les vertiges vrais se définissent comme une sensation rotatoire, sensation erronée de mouvement de l'environnement par rapport au sujet, ou du sujet par rapport à l'environnement, souvent accompagnée de nausées ou de sueurs froides ; par opposition aux sensations vertigineuses sans rotation qui sont une simple sensation d'instabilité ou troubles de l'équilibre, ressemblant plus à une sensation d'ébriété, accompagnant souvent une hypoglycémie.

 

● Le syndrome de Ménière est fait d’épisodes imprévisibles et récurrents de vertige, en général très importants et handicapants. Il n'est pas rare que des migraines soient associées. Les symptômes durent de 20 minutes à 24 heures, et entraînent un grand épuisement physique.

Il s'agit alors d'un vertige intense et soudain, qui oblige à se coucher. Le malade a l’impression que tout tourne autour de lui, ou qu’il tourne lui-même. Ceci s'accompagne de certains des symptômes suivants : perte partielle et fluctuante d’audition, sensation de plénitude dans l’oreille, acouphènes, mouvements rapides incontrôlables des yeux, nausées, vomissements, sueurs, maux de ventre, diarrhée.

Souvent, une série de crises survient sur une période de temps allant de quelques semaines à quelques mois. Les crises disparaissent ensuite pendant plusieurs mois, ce qui n'est pas sans rappeler les Algies Vasculaires de la Face.

 


● Rappelons enfin que les maux de tête les syndromes post-commotionnels des traumatisés de crâne s'accompagnent souvent de vertiges.

En pratique, comme la cause est commune, on trouve souvent associés migraines et vertiges.



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Les hypothèses actuelles concernant la cause des vertiges sont les suivantes :

 

● Les vertiges vrais seraient dus à une différence entre la perception vestibulaire (oreilles internes) et visuelle, qui sont le deux repères nécessaires à l'équilibre.

L'horizontalité spontanée du regard d'une part, et des oreilles d'autre part sont donc des repères indispensables, or ils peuvent être faussés par des contractures de muscles du cou. On a d'ailleurs constaté qu'un trouble du tonus musculaire est souvent associé aux vertiges.

Les contractures post-traumatiques de muscles du cou, souvent anciennes, qui modifient la position du crâne, donc ces repères indispensables, nous semblent donc la cause la plus probable des vertiges. Ceci est confirmé par les résultats généralement spectaculaires de la Myothérapie dans cette pathologie.

 

● Otolithes  (littéralement : cailloux dans l'oreille). Ce sont des petits cristaux de carbonate de calcium de 3 à 19 mm normalement présents dans l'oreille interne, et qui interviennent dans le maintien de l'équilibre lors des accélérations de mouvement ; ils sont considérés comme source de vertiges s'ils se déplacent. D'autres termes sont parfois utilisés, tels que 'cupulolithiase'.

Dans certains vertiges, les vertiges dits ‘paroxystiques positionnels bénins (VPPB)’, vertiges rotatoires et souvent violents, provoqués par les changements de position (ce qui implique contraction musculaire d’une part, et sollicitation des repères de l’équilibre d’autre part, comme dans l’hypothèse précédente) et qui concerneraient près d'un tiers des patients vertigineux, on retrouverait une pathologie des otolithes, dont l'origine n'est cependant pas expliquée. Sont-ils la cause du trouble de l’équilibre, ou la conséquence de ce qui cause le vertige ?

Normalement, les otolithes, suspendus au bout d’un cil et baignant dans une sorte de gelée dans chacun des canaux semi-circulaires responsables de l’équilibre, oscillent au gré des mouvements de la tête. Au cours du VPPB, les otolithes resteraient coincés dans l’un des canaux semi-circulaires, un peu comme des blés couchés par le vent. Du coup les yeux et les oreilles internes envient une information contradictoire au cerveau, qui ne peut plus envoyer d’instructions aux muscles pour assurer l’équilibre. 

On peut parfois améliorer le malade en mobilisant les otolithes par certaines manœuvres brusques de la tête. Ce qui risque néanmoins d'aggraver les contractures cervicales, alors que c'est justement en traitant celles-ci que la Myothérapie guérit la vaste majorité des migraines, y compris en cas d'otolithes.

 

● Certains ont évoqué une compression de l'artère vertébrale entre l'os occipital et les vertèbres cervicales hautes, surtout en cas d'arthrose importante, ce qui provoquerait des chutes de pression dans la vascularisation cérébrale. Ceci ne concerne a priori que l’Insuffisance Vertébro-Basillaire du sujet âgé. Rappelons qu’arthrose importante implique contractures anciennes.

 

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Quel que soit le type de vertige, les résultats thérapeutiques tendent en effet à confirmer dans tous les cas une cause musculaire, puisque près de 80% des malades traités par Myothérapie sont guéris de leurs vertiges, quels qu'ils soient, sans même compter ceux qui sont notablement améliorés.

 

 

Quel que soit le type de vertige, les résultats thérapeutiques tendent en effet à confirmer dans tous les cas une cause musculaire, puisque près de 80% des malades traités par Myothérapie sont guéris de leurs vertiges, quels qu'ils soient, sans même compter ceux qui sont notablement améliorés.